La sociologue Fania Noël nous livre à chaud une analyse sur la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, et la politique de représentation des minorités qui y a été déployée. Selon l’autrice afroféministe, (...)
Dans Les liens qui empêchent (traduit et publié en France aux Éditions B42), la romancière et essayiste étatsunienne Sarah Schulman analyse les mécanismes qui sous-tendent l’homophobie familiale.
Dans cette nouvelle série de chroniques, l’astrologue Marion Versatile, thérapeute et artiste transdisciplinaire aux nombreux talents, nous livre une précieuse analyse d’actualité astrologique. À rebours des horoscopes profanes et réducteurs, elle propose de réancrer l’astrologie (...)
Triste Tigre de Neige Sinno, Politiser l’enfance de Vincent Romagny, L’inceste de Camille Laurans : ce ne sont que quelques titres de livres sortis en 2023 autour de l’inceste et de la politisation de l’enfance. (...)
Dans ce cycle de 5 chroniques, l’auteur et journaliste Hanneli Victoire décrypte certains phénomènes pop des années 2010 qui ont marqué la culture des jeunes queers, à l’aube d’une décennie de luttes et de conquêtes (...)
2009, festival de Cannes. Un jeune réalisateur québécois de tout juste 20 ans se présente sur la croisette. Son premier film, J’ai tué ma mère, bricolé avec une petite subvention de la région Québec, a été sélectionné dans la prestigieuse catégorie Un certain regard. Un an après, il récidive avec Les amours imaginaires, délicieuse comédie dramatique sur fond de Dalida. Dès lors, son nom est sur toutes les bouches. Son esthétique colorée unique, ses playlists kitsch et chics, et surtout son omniprésence au générique – de réalisateur à monteur en passant par acteur – font de lui un petit ovni du cinéma indépendant. Ouvertement gay, ses films le sont aussi. À lui seul, Xavier Dolan a façonné une bonne partie de l’esthétique queer d’une décennie.
Mélancolie, nom féminin : « État de tristesse vague accompagné de rêverie ». Bien connu des queers, ce sentiment de vague à l’âme résonne avec le mal-être de ne pas trouver sa place, celui de se sentir décalé par rapport aux autres ou encore d’essuyer un premier chagrin amoureux face à un crush hétéro. Ça vous parle ? Dans les années 2010, Lana Del Rey s’est imposée comme la reine des âmes en peine. Avec sa pop et son esthétique vintage, sa belle voix grave et son allure de pin-up 50’s, elle a accompagné nombre de nos moments solitaires, des yeux dans le flou lors d’un trajet contre la vitre du bus, aux grosses larmes au fond de son lit après une rupture. Alors, pourquoi la musique de Lana Del Rey a-t-elle tant marqué les teenagers et jeunes adultes des années 2010’s ?